Tous les articles et reportages ramenés du Cameroun et de Suisse par Delphine Willemin de "L'Express" et de "L'Impartial" et par Souley Onohiolo de l'Agence Le Messager Centre Sud Est
Entre splendeurs d’un festival haut en couleurs et en bruits et besoin de sommeil des habitants de la ville, un compromis a été âprement négocié entre les deux extrêmes. Retour sur un bras de fer qui s’est terminé en heureux compromis.
Charles Chammartin, président de l’Association des propriétaires et résidants voisins des Jeunes-Rives, parle du Festi’Neuch, de ce qui fâche, mais surtout de comment s’est organisée la mobilisation pour la défense des intérêts des gens voisins de la zone où se tient le festival.
A la Maladière, quartier de Neuchâtel, les associations de quartier s’insurgent contre la pose de mâts géants. Et ce n’est ni pour des raisons d’esthétique ou de nuisances sonores, mais simplement parce ces constructions ne sont pas conformes aux textes législatifs. La population tient à être partie prenante dans les décisions des autorités.
Les autorités du Cameroun voient-elles d’un bon œil les structures parallèles aux forces de l’ordre, créées par la population pour assurer sa propre sécurité? Ces comités de vigilance ne leur font-ils pas de l’ombre? Les réponses du directeur de la Police judiciaire à Yaoundé, au sein de la Délégation générale à la sûreté nationale.
Chaque quartier de Yaoundé, capitale du Cameroun, tente de mettre en place des comités d’autodéfense – ou de vigilance - pour lutter contre le banditisme. Le problème, c’est que la population n’est pas toujours prête à mettre la main au porte-monnaie pour payer les vigiles. Exemple dans le quartier périphérique Ngoulemekong.
Capitale du Cameroun, la ville de Yaoundé grandit à une vitesse fulgurante. Cette croissance anarchique s’accompagne d’une criminalité incontrôlée. Pour suppléer aux forces de l’ordre, la population crée des comités de vigilance et assure elle-même sa sécurité.