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La collecte des déchets à Fribourg

La collecte des déchets à Fribourg

LE REPORTAGE D’ÉLISE NGABIRE EN SUISSE

Les habitants de la ville de Fribourg continuent à déposer des déchets aux endroits non indiqués malgré les amendes leur imposés. Pour juguler ce phénomène, les responsables de la voirie et de l’édilité envisagent installer des caméras de surveillance.

Des caméras de surveillance bientôt pour identifier des salisseurs

Pour rendre encore plus propre la ville de Fribourg, les autorités cantonales et celles de l’édilité font savoir que des caméras de surveillance seront bientôt installés sur tous les points de collecte des déchets afin de traquer des salisseurs. Nettoyer tous les jours des lieux souillés devient de plus en plus insupportable. Des habitants courtois ne cessent de se plaindre auprès de l’édilité de Fribourg. Ils évoquent toujours les désagréments dus au non respect des horaires de dépôt et le bruit causé par ceux qui profitent de la nuit pour déposer leurs ordures.

Ces incivilités populaires, lance une femme rencontrée à la déchetterie de Schonberg, s’observent souvent les week-ends : « Des objets, des sacs, etc. tellement lourds et difficiles à transporter traînent dans les rues.» En outre, l’autre problème selon Isabelle Baeriswyl, chargée de la sensibilisation sur le tri des déchets à Fribourg, c’est ce refus des habitants incivils de déposer les ordures à la place convenue, alors qu’ils les déchargent à même le sol. »

D’après Jean Bourgknecht, conseiller communal et responsable de l’édilité de Fribourg, à l’époque où les Sécuritas exerçaient le contrôle autour des 16 points de collecte que compte la ville de Fribourg, de décembre 2009 à février 2010, l’ordre s’était plus ou moins rétabli : « 350 dénonciations suivies d’amendes allant de 190 à 300 Francs suisses ont été enregistrées. » La chargée de la sensibilisation et le conseiller communal s’accordent pour dire que le paiement d’amendes ne vise pas la répression.

Néanmoins, il regrette qu’à l’époque des sécuritas, certains salisseurs opposaient une résistance, avançant que les sécuritas étaient payés pour ça. « Le contrôle n’a duré que trois mois-de décembre 2009 à février 2010, leur contrat étant limité (pour des raisons qu’il s’est gardé de préciser, ndlr) », ajoute-t-il. Pourtant, M. Bourgknecht assure que l’objectif a été atteint : « Dans les rapports qui nous parviennent, peu de gens sont dénoncés. La plupart des Fribourgeois sont aujourd’hui conscients de ce problème de déchets. » Cependant, il affirme que le contrôle se poursuit malgré l’absence des sécuritas.

Les coupables facilement identifiables

La fouille des cantonniers est sans faille. Selon Kurt Krattinger, chef de la voirie fribourgeoise, il y a souvent une adresse dans les sacs: « La police est alors saisie car c’est elle qui est compétente à prendre des sanctions. » Selon la chargée de la sensibilisation du tri à Fribourg et le conseiller communal, faire payer des amendes ne vise pas la répression mais la conscientisation. Les dénonciations, explique-t-il, sont généralement fréquentes lors des départs d’étudiants, pendant des périodes de fête, quand les gens déménagent, ou à la fin de bail.

Pour le responsable de l’édilité, il n’y a pas d’endroits plus problématiques que d’autres. Il constate cependant que plusieurs plaintes s’observent dans des quartiers multiculturels où il y a beaucoup d’étrangers. La sensibilisation, indique Mme Baeriswyl, va  se poursuivre : « Sur notre site internet, nous informons les gens. Des brochures sont distribuées dans tous les ménages.» Aux écoles, Isabelle Baeriswyl précise qu’une mallette pédagogique sur tout ce qui est en rapport avec la collecte des déchets a été distribuée aux enseignants pour que les enfants  apprennent les bonnes manières et en parlent avec leurs parents à la maison.

Elise Ngabire, Journal Iwacu

Elyse Ngabire

Je m’appelle Elyse Ngabire et suis née le 23 mai 1976 en Mairie de Bujumbura, capitale burundaise. Fille de Habonimana Libère et de Nkunzimana Thérèse, je suis mariée et mère de trois enfants dont une fille et deux garçons (10 ans, 2 ans et 10 mois). Licenciée en Sciences de la Communication depuis février 2005, option Communication pour le développement, je suis journaliste au Journal Iwacu. Engagée en avril 2008 comme simple journaliste, une année après j’ai été désignée pour diriger la Rubrique Politique. Il y a deux mois, le Journal Iwacu a encore une fois placé sa confiance en moi et je suis également responsable d’édition.

Dominique Meylan

Dominique Meylan est née en 1979 dans la région lausannoise. Après des études en lettres à l’Université de Neuchâtel, elle se lance en 2003 dans le journalisme. Depuis cette date, elle travaille à Radio Fribourg, d’abord en tant que stagiaire, puis en tant que journaliste RP.

Elyse Ngabire

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