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Les B-Girls, contre les préjugés

Les B-Girls, contre les préjugés

Discipline des Jeux olympiques de Paris cet été, le breakdance est en plein essor en Suisse. Les filles s’y fraient une voie.

Reportage de Fadila Djouder et Cécile Dalla Torre / Le Courrier

Ce reportage à quatre mains a paru dans Le Courrier avant Les Jeux Olympiques et anticipe le texte de Fadila/Mariam Djouder, paru plus tard dans son média Le Jeune Indépendant. La photo a été commandée pour la parution dans Le Courrier.

Les B-Girls Maya et Shayna à l’entraînement. Photo Maria Moschou

Dans la salle de gym de l’école Hugo-de-Senger, à Genève, les jeunes athlètes s’entraînent le mercredi soir. Yuri, alias B-Boy Sory, montre aux danseurs une ou deux figures au sol. Dans cette partie de la salle, les garçons pratiquent le breakdance, discipline additionnelle des Jeux olympiques de Paris, en août. A l’autre bout du lieu, des filles surtout dansent sur différents styles hip hop ou «danse debout» – qui n’implique pas de postures à terre – encadrées par Laetitia.
Le breakdance, une discipline genrée, peu accessible aux filles? Si les jeunes Suissesses représentent 86% des effectifs des cours de danse (1), elles sont encore peu nombreuses à choisir le «Break» (2), bien souvent à cause de préjugés tenaces, alors que la discipline est en pleine effervescence en Suisse – on parle de B-Girls comme de B-Boys pour désigner les breakeuses et les breakeurs.
Dans cette salle de gym de l’ATB, Espace de rencontres et d’activités pour adolescents, Maya, bientôt 15 ans, et Shayna, 17 ans, ne se laissent pas intimider. A côté des garçons, elles enchaînent des figures acrobatiques avec précision, prouvant qu’elles ont autant leur place dans cet univers masculin.

Musicalité et originalité

«Les mentalités évoluent et les femmes sont aujourd’hui davantage acceptées, bien que l’égalité ne soit pas encore pleinement atteinte», estime Shayna, qui a trouvé dans le break un moyen de s’affirmer. «Il fallait se démarquer et montrer que nous avons notre place. Si une fille gagne contre un garçon, c’est comme un exploit car on nous sous-estime. En Suisse, une fille qui pratique le breakdance peut détonner, car ce n’est pas encore une discipline perçue comme mixte, contrairement au hip hop», regrette la B-Girl.
Elle a débuté la danse classique à 4 ans et le breakdance à 7 ans. «J’ai fait mon premier battle kids à 8 ans. Il n’y avait pas de catégorie filles-garçons, la compétition était mixte. J’en ai remporté beaucoup, et c’est valorisant de gagner en tant que fille», confie Shayna alias B-Girl Raven. Après le CFP Arts à Genève, elle rejoint la Urban Move Academy en quête d’une plus grande flexibilité, où elle suit des cours de break et de danse contemporaine, tout en préparant un solo dans le spectacle Ollie.
Formée par le danseur Atis, Shayna a déjà pas mal de battles à son actif en Europe et aimerait devenir une B-Girl professionnelle. A ses yeux, le break n’a pas tant besoin de force que d’un style propre. Chaque interprète crée son langage, se réappropriant les codes et les figures de manière totalement libre. «C’est avant tout un sport physique et une danse, dans laquelle la musicalité et l’originalité priment», affirme celle qui dit ne pas s’entraîner physiquement de manière acharnée.
Consciente que «le breakdance peut faire peur aux filles», Shayna est heureuse de transmettre sa passion et de constituer un exemple pour les jeunes filles qui arrivent dans le milieu, même si elles demeurent minoritaires. «Je n’ai jamais eu de professeure de breakdance, mais j’espère que mon parcours les rassure pour l’avenir.»

Séparation des genres

«En Suisse, la proportion de femmes est encore faible – une fille pour dix garçons –, mais la situation évolue positivement. Elles n’ont rien à envier aux hommes en termes de talent et de performance dans le breakdance», estime Yuri, qui coache Maya et encourage les femmes à découvrir le breakdance.
Pour le breakeur ayant rejoint le comité de direction du Festival Groove’N’Move, les années 1990, marquées par une prédominance masculine, sont bien loin. «La situation a évolué, avec une présence croissante des femmes, particulièrement chez les jeunes, souvent techniquement plus fortes que les adultes et gagnant le respect de leurs pairs masculins.»
Maya, elle, est persuadée que «les femmes ont tout autant leur place dans le breakdance que les hommes et peuvent développer la même force musculaire. Elles sont capables d’exceller dans ce sport, démontrant parfois des capacités physiques et cardio supérieures». Dans les battles auxquelles elle a participé, elles étaient cependant moins nombreuses que les hommes.
Très sportive, Maya a découvert le breakdance par sa cousine, après avoir fait du judo ou du tennis, et ça ne l’a plus quitté, même si elle aimerait devenir architecte plutôt que vivre de la danse. «Si je consacre douze heures d’entraînement par semaine au breakdance, je ne me vois pas en faire mon métier pour l’instant. Il s’agit d’un hobby avant tout, une passion qui me procure une immense joie.»
Le break canalise l’énergie et l’attention de cette hyperactive, qui cite la B-Girl californienne Logistx pour modèle. «Elle a réussi à dépasser tous les hommes et se hisser sur la plus haute marche du podium lors d’une récente compétition Red Bull BC One» – les filles et les garçons s’y affrontent séparément.

Dans les battles de hip hop, en danse debout, à l’inverse, la mixité prévaut. «Les femmes peuvent surpasser les hommes dans certains cas», corrobore Yuri, qui regrette la séparation des genres dans les compétitions.
«L’idée que le breakdance est uniquement réservé aux hommes est de moins en moins répandue. Cependant, des stéréotypes persistent à l’adolescence, poussant certaines femmes à se tourner vers d’autres disciplines comme le yoga ou la gym», déplore Mickael, alias B-Boy Scotty Mick, qui s’entraîne aussi à l’espace ATB. Comme tous les danseurs et danseuses, ce psychomotricien passionné possède son pseudo ou nom de scène.
«La présence des femmes dans le breakdance est un phénomène récent et encore peu représenté. Si l’on observe une augmentation au plan mondial, les femmes restent une minorité», pointe-t-il à son tour. «Le breakdance est inclusif, on les accueille volontiers. D’ailleurs, il y a avait davantage de breakeuses à l’ATB il y a trois ou quatre ans.»
Maïa, animatrice que l’on croise à notre arrivée, observe cette «énergie de dingue» dans la salle. Tandis qu’on regarde les jeunes répéter leurs figures, certains danseurs viennent discuter avec elle. Elle nous explique alors à quel point les filles ont progressivement disparu ces dernières années des espaces de loisirs libres à Genève. L’ATB, un hub pour le break et le hip hop au bout du lac, est l’une des 47 structures d’animation socioculturelle gérés par la Ville, chapeautée par la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle Pour favoriser le vivre-ensemble et lutter contre les (FASe). discriminations sexistes et l’exclusion des filles, certaines structures rattachées à la FASe ont récemment mis en place des accueils séparés pour offrir aux filles un espace sécurisé et propice à leur épanouissement.

Comment rendre safe le milieu du break?

Les images stéréotypées de B-Boys puissants et acrobatiques occupent souvent le devant de la scène, reléguant les B-Girls au second plan. Pourtant, les femmes ont toujours fait partie intégrante de la culture hip hop et du breakdance.
Des figures emblématiques comme Rock Steady Crew, le DJ Afrika Bambaataa et Funk Style Crew ont ouvert la voie aux B-Girls dès les années 1970. Des femmes talentueuses et audacieuses ont défié les conventions et démontré que le breakdance n’était pas réservé aux hommes.
Malgré leur présence constante, les B-Girls luttent pour être reconnues et valorisées à parts égales. Elles font face à des discriminations, du sexisme et à un manque de visibilité dans les compétitions et les médias. Souvent perçu comme un espace de liberté et d’expression, le breakdance est touché par des fléaux qui sévissent dans l’ensemble de la société.
Comme d’autres milieux sportifs masculins, sans compter les comportements abusifs dénoncés dans la danse contemporaine ces dernières années, le break peut être confronté aux problématiques du harcèlement, des abus sexuels et du manque de respect envers les femmes. Les B-Girls peuvent également être victimes de stéréotypes et de jugements sur leur talent et leur place dans la discipline.
Une danseuse nous a fait part d’agissements problématiques, embarquée dans un crew de danseurs plus âgés et renommés, ayant mis «le breakdance suisse sur la carte mondiale». A 15 ans, la danseuse a rencontré un breaker réputé de dix ans son aîné, qui l’a formée. Entre eux s’est instauré un rapport de maître à élève, «ou de grand à petite».
«Je me sentais valorisée d’être son élève et il me l’a fait sentir, conscient de cette admiration que je lui témoignais.» L’enseignement a dévié vers une forme de manipulation impliquant une emprise psychologique, dont l’entourage s’est rendu en quelque sorte complice, exprime la breakeuse.
Comment sécuriser un environnement de travail pour les jeunes femmes? En cas d’abus, pourquoi ne pas exclure les personnes concernées et permettre aux femmes d’exercer leur talent en toute sécurité? Comment les soutenir et les encourager à persévérer dans un milieu qui sache les accueillir? La question reste ouverte pour cette pratique entre arts et sports, dans un contexte où les relations de travail restent encore informelles.

Technique et créativité

«Depuis plus de trois ans, leur présence se raréfie, voire s’est complètement éteinte, laissant place à une domination masculine qui ne fait qu’accentuer les inégalités de genre», s’attriste l’animatrice. «Celles qui osent s’aventurer dans ces espaces se heurtent parfois à un climat hostile, marqué par les insultes et les moqueries des garçons regroupés. Cette atmosphère oppressante les pousse à se retirer, les privant d’un espace d’épanouissement et de socialisation pourtant essentiel.»
Le contexte social dans lequel évoluent les jeunes fréquentant l’ATB n’arrange rien, poursuit l’animatrice. «Beaucoup d’entre eux vivent dans des familles monoparentales ou dysfonctionnelles et sont livrés à eux-mêmes. La déscolarisation, la consommation d’alcool et de drogues, la violence et l’absence d’éducation positive sur les relations hommes-femmes contribuent à créer un environnement propice aux discriminations.»
Du côté de Neuchâtel, Artur Libanio ne voit pas beaucoup de breakeuses s’inscrire dans son école. Le champion suisse de break, cofondateur de la Groove Academy en 2006, a été un pionnier. Son école, parmi les plus importantes de Suisse dédiée au break, mais pas que, est une référence – elle compte aujourd’hui environ deux cents élèves.

«La situation a beaucoup évolué par rapport à ma génération. Le niveau des B-Girls est aussi très élevé de nos jours. Nos cours de hip hop sont majoritairement suivis par des filles et il y a relativement peu de garçons. La tendance s’inverse pour le breakdance. On peut considérer que sur cinq ou six B-Girls, une seule persévérera dans le milieu de la compétition. Encore faut-il aimer cela», nous confie Jazzy Jess, qui a monté une école de danse hip hop et de break réputée à Thoune, The Yard, et a notamment formé B-Girl Varissa. Côté alémanique, à Zurich notamment, pas mal de B-Girls se sont taillé une réputation, Becca, Ida, Nadeen, etc.

A Genève, on a récemment vu Elodie Chorr, alias B-Girl Elo, enchaîner les head spin sur le plateau de l’Etincelle, dans le quartier de la Jonction. Cette diplômée en urbanisme et en ingénierie civile, qui a créé sa compagnie de danse professionnelle, est l’une des rares breakeuses professionnelles romandes à mener une carrière en solo.
«L’idée que le breakdance est uniquement une question de force physique est une erreur», soutient Yuri, citant l’exemple de l’une des meilleures de Suisse, B-Girl Vlora, qui le surpasse clairement en termes de force. Pour lui, le breakdance est avant tout un travail mental, où la technique et la créativité priment sur la puissance brute.

Ecoles de break

«Depuis plus de trois ans, leur présence se raréfie, voire s’est complètement éteinte, laissant place à une domination masculine qui ne fait qu’accentuer les inégalités de genre», s’attriste l’animatrice. «Celles qui osent s’aventurer dans ces espaces se heurtent parfois à un climat hostile, marqué par les insultes et les moqueries des garçons regroupés. Cette atmosphère oppressante les pousse à se retirer, les privant d’un espace d’épanouissement et de socialisation pourtant essentiel.»
Le contexte social dans lequel évoluent les jeunes fréquentant l’ATB n’arrange rien, poursuit l’animatrice. «Beaucoup d’entre eux vivent dans des familles monoparentales ou dysfonctionnelles et sont livrés à eux-mêmes. La déscolarisation, la consommation d’alcool et de drogues, la violence et l’absence d’éducation positive sur les relations hommes-femmes contribuent à créer un environnement propice aux discriminations.»
Du côté de Neuchâtel, Artur Libanio ne voit pas beaucoup de breakeuses s’inscrire dans son école. Le champion suisse de break, cofondateur de la Groove Academy en 2006, a été un pionnier. Son école, parmi les plus importantes de Suisse dédiée au break, mais pas que, est une référence – elle compte aujourd’hui environ deux cents élèves.

«La situation a beaucoup évolué par rapport à ma génération. Le niveau des B-Girls est aussi très élevé de nos jours. Nos cours de hip hop sont majoritairement suivis par des filles et il y a relativement peu de garçons. La tendance s’inverse pour le breakdance. On peut considérer que sur cinq ou six B-Girls, une seule persévérera dans le milieu de la compétition. Encore faut-il aimer cela», nous confie Jazzy Jess, qui a monté une école de danse hip hop et de break réputée à Thoune, The Yard, et a notamment formé B-Girl Varissa. Côté alémanique, à Zurich notamment, pas mal de B-Girls se sont taillé une réputation, Becca, Ida, Nadeen, etc.

A Genève, on a récemment vu Elodie Chorr, alias B-Girl Elo, enchaîner les head spin sur le plateau de l’Etincelle, dans le quartier de la Jonction. Cette diplômée en urbanisme et en ingénierie civile, qui a créé sa compagnie de danse professionnelle, est l’une des rares breakeuses professionnelles romandes à mener une carrière en solo.
«L’idée que le breakdance est uniquement une question de force physique est une erreur», soutient Yuri, citant l’exemple de l’une des meilleures de Suisse, B-Girl Vlora, qui le surpasse clairement en termes de force. Pour lui, le breakdance est avant tout un travail mental, où la technique et la créativité priment sur la puissance brute.

1) Pour la tranche d’âge 10-14 ans, toutes disciplines confondues, selon l’Office fédéral de la statistique (2020)

2) Le « Break » donne son initiale au nom des danseurs et danseuses, les B-Boys et les B-Girls

Le break aux JO perd-il son âme?

Le breakdance, également connu sous le nom de breaking ou B-Boying, est une danse acrobatique née au début des années 1970 dans les quartiers défavorisés du Bronx, à New York. Ancré dans la culture hip hop, il se développe en parallèle de trois autres éléments fondamentaux de ce mouvement, à savoir le rap, le DJing et le graffiti.
Ses origines sont souvent attribuées aux block parties, des rassemblements organisés dans la rue par les communautés afro-américaines et latinos. Les jeunes danseurs improvisaient des mouvements acrobatiques et énergiques, s’inspirant de la danse funk, de la gymnastique et des arts martiaux.
La rage et la technique. Deux mots qui ressortaient du documentaire Faire kiffer les anges de Jean-Pierre Thorn, filmé en partie dans des cités lyonnaises en 1997. Cette année-là, à Paris, la Grande halle de la Villette accueillait les premières rencontres de danses urbaines, consacrant une expression originaire de la rue.
Après une entrée remarquée aux Jeux olympiques de Paris 2024 en tant que «discipline additionnelle», aux côtés du skate et du surf, le breakdance n’a pas été choisi comme discipline additionnelle de l’édition de 2028 à Los Angeles. La question de savoir s’il fera son retour aux Jeux olympiques en 2032 reste ouverte.

L’étape parisienne marque en tout cas un tournant pour cette pratique, non sans risques. «C’est une chance de lui donner davantage de visibilité. Mais cette officialisation peut dénaturer l’essence du breakdance, ancré dans la culture hip hop», d’après Maya. «Il est difficile de l’évaluer de manière objective pour l’attribution d’une médaille d’or, comme cela peut être le cas en natation, où l’athlète arrivant en tête est clairement identifiable. Le breakdance reste un art difficile à juger.» Cette avancée lui semble positive, mais il faut reconnaître que la discipline exige à la fois une force mentale et physique exceptionnelle, une endurance et un cardio irréprochables.
La sélection de 16 B-Girls et 16 B-Boys pour les Jeux de Paris s’est déroulée en plusieurs étapes. Des championnats continentaux ont été organisés, permettant aux meilleur·es danseur·euses de chaque continent de se qualifier pour la phase suivante. Les B-Girls et B-Boys non qualifié·es ont eu une seconde chance lors de tournois mondiaux de qualification. La «Kombat League», une série de tournois internationaux, a également offert des points de qualification pour les JO. Un classement mondial basé sur les résultats de ces différentes compétitions a été établi pour déterminer les athlètes directement qualifié·s pour les battles de la Concorde.

Fadila Djouder

Fadila Djouder est une journaliste algérienne spécialisée dans le domaine culturel. Elle a obtenu une licence en journalisme en juin 2015 à l’Université Mouloud Mammeri à Tizi-Ouzou et a suivi un stage avancé à la Radio de Tizi-Ouzou d’expression tamazight. Depuis 2016, Fadila a travaillé dans plusieurs publications. Elle a commencé sa carrière en tant que rédactrice titulaire au quotidien Reporters, où elle a travaillé jusqu’en 2019. En 2020, elle a rejoint le quotidien Maghreb Info, puis a continué au site Télégramme Afrique en 2021. En 2022, elle a été journaliste au quotidien l’Express et est actuellement en poste au quotidien Le Jeune Indépendant, où elle s’occupe de la page culturelle. En plus de ses fonctions, Fadila a collaboré avec divers sites culturels de 2017 à 2023, couvrant des sujets tels que le cinéma, le théâtre, la musique et la littérature. Elle parle couramment le français et le tamazight, avec de bonnes notions d’arabe.

Cécile Dalla Torre

Cécile Dalla Torre est journaliste et critique de danse-théâtre au quotidien indépendant Le Courrier depuis 2011, où elle chapeaute la rubrique Scène. Elle y travaille aussi à la rédaction web et à l’édition. Traductrice de formation (ESIT, Paris), elle a notamment étudié à l’université de Salamanca et rédigé et traduit pour l’ONU et ses organisations dans différents pays. Née dans une famille d’artistes, elle a suivi des études musicales avant de se tourner vers les langues et le journalisme culturel ainsi que la communication écrite (Certificate of Advanced Studies CAS, université de Genève). Elle est titulaire du CAS en dramaturgie de l’université de Lausanne.

Fadila Djouder

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