Article

L’AI au chevet des « invalides »

L’AI au chevet des « invalides »

Un reportage EQDA

Placé sous la tutelle de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS),  l’assurance invalidité (AI) est une assurance sociale obligatoire en Suisse, qui vise à réinsérer professionnellement les personnes frappées d’incapacité de travail pour des raisons de santé. Lorsque la réinsertion s’avère impossible, une rente est versée à la personne concernée pour l’aider à couvrir ses besoins vitaux. Toutes les personnes domiciliées en Suisse ou qui y exercent une activité lucrative sont obligatoirement assurées à l’AI. Pour bénéficier des services de l’AI, la personne doit s’inscrire auprès de l’office AI de son canton de domicile (au total 26 offices en Suisse).

Considérant qu’un moyen auxiliaire est une aide extérieure qui remplace une fonction du corps manquante ou limitée, permettant à la personne handicapée une meilleure intégration sociale en favorisant sa mobilité, sa communication avec les autres, le contrôle de son environnement et l’accomplissement des gestes quotidiens de la vie, l’AI cherche tant bien que mal à octroyer aux concernées des moyens simples et adéquats. Pour ce faire, elle s’est attachée, via l’OFAS, les services de la Fédération suisse de consultation en moyens auxiliaires pour personnes handicapées ou âgées, la FSCMA. Sur mandat de l’AI, la FSCMA examine, de manière indépendante, l’adéquation des moyens auxiliaires de réadaptation et orthopédiques ainsi que les adaptations architecturales, selon le responsable du Centre de la Région Ouest de la Suisse. A en croire François Moreillon, les principaux critères d’évaluation sont la simplicité, l’adéquation et le caractère économique. Mieux, la FSCMA gère dans ses centres tous les moyens auxiliaires généraux financés par l’AI.

Jean Michel Diatta

Jean-Michel Diatta est journaliste reporter au journal Sud Quotidien à Dakar (Sénégal) depuis 2013. Auparavant il a fait un stage à la radio Sud FM à Ziguinchor. Après suivi une formation dans l’hôtellerie, domaine où il a travaillé durant quelques années, il a changé d’orientation et a obtenu un diplôme de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication de Dakar en 2013. Il continue sa formation en vue de l’obtention d’un master.

Martine Salomon

Après une licence en Lettres à Neuchâtel, Martine Salomon a effectué son stage de journaliste à l’Agence Télégraphique Suisse (ats). Elle a travaillé à la rubrique économique pendant plusieurs années, puis est devenue correspondante dans les cantons de Fribourg et Neuchâtel. Toute l’actualité est au menu, des procès aux assemblées politiques, en passant par les activités industrielles, les expositions muséales ou encore la recherche scientifique.

Jean Michel Diatta

Autres articles

Quand le numérique ressuscite

La révolution numérique en marche en Suisse

Apport des technologies pour les personnes vivant avec un handicap

Les établissements spécialisés s’adaptent