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Le Sénégal et l’héritage des Jeux Olympiques de la Jeunesse

Le Sénégal et l’héritage des Jeux Olympiques de la Jeunesse

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) se tiendront pour la première fois en terre africaine, à Dakar, du 31 octobre au 13 novembre 2026. Dakar, Diamniadio et la station balnéaire de Saly (Obama Beach) abriteront les compétitions. Le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique, en pleine réhabilitation, sont les sites choisis dans la capitale sénégalaise. D’ores et déjà, les fédérations sportives nourrissent beaucoup d’attentes de ces infrastructures. Il en est de même pour les artisans dont les ateliers longent le stade Iba Mar Diop à qui il est promis un site de relogement dénommé «la maison du cuir». 

L’exemple de la Ville de Lausanne, qui a accueilli les JOJ en 2020, peut-il être utile à Dakar pour envisager la pérénnisation des installations créées à cette occasion?

Reportage de Fatou Ndiaye / Sud Quotidien

Les Jeux de la jeunesse Dakar 2026 (31 octobre au 13 novembre) sont en préparation avec comme ambitions de léguer des infrastructures aux Sénégalais. La rénovation du stade Iba Mar Diop, un site d’accueil de certaines disciplines, verra la construction de deux nouveaux terrains : un pour le football et un autre pour d’autres types de sports comme le rugby et le rugby à 7. Les utilisateurs de ce stade espèrent disposer des locaux modernes et plus fonctionnels après les JOJ. D’ailleurs, la fédération du rugby voudrait déjà s’approprier le terrain. « Comme on est en train de squatter les terrains de football des militaires pour jouer nos championnats, nous voulons qu’après Dakar 2026, la fédération soit prioritaire au terrain de rugby », soutient le directeur technique, Oumar Diagne.  Ce legs est important car, selon lui, « à part les terrains militaires, le rugby n’a pour le moment que les terrains de sable pour tenir son championnat ».



Le Sénégal pour représenter l’Afrique

D’un commun accord, le Sénégal et le Comité International Olympique (CIO) ont décidé de reporter à 2026, les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar initialement prévus en 2022.  Dans deux ans, la capitale sénégalaise sera donc le  rendez-vous des sportifs du monde. Le  souhait est d’en faire, « des jeux mémorables », dit Abdoulaye Kanouté, mais également, ceux qui laisseront un important héritage au Sénégal et à la ville de Dakar en particulier. Le Sénégal s’apprête à organiser les jeux de 2026 avec l’idée qu’il représentera tout un continent. « On en a conscience au point qu’on a défini, « l’Afrique accueille, Dakar célèbre », comme slogan affirme Abdoulaye Konaté. 



La fédération sénégalaise d’athlétisme qui avait son siège au stade Iba Mar Diop n’est pas en reste.  Comme legs de Dakar 2026, elle « pense aux pistes qui seront réalisées et au matériel utilisé pendant les jeux », dit son président, Sara Oualy.

La capacité d’organiser de grands évènements et la formation d’entraîneurs sont d’autres attentes des athlètes sénégalais. La coordination des travaux de reconstruction des infrastructures est assurée par AGEROUTE Sénégal, une structure de mise en œuvre des constructions, de la réhabilitation et d’entretien de routes, de ponts et autres ouvrages d’art. Le stade Iba Mar Diop, vieux de quarante-six ans est complément rasé. Il devra renaitre de ses décombres avec « plus que ce qui existait », annonce le coordonnateur, Babacar Senghor. Il explique également que, « la tribune principale qui était de 5000 places, va être doublée ».

« Le terrain de handball sera reconstruit sous forme d’une mini aréna pour permettre au handball d’avoir des locaux qui lui sont dédiés », ajoutera-t-il. Les gymnases de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS) vont aussi être reconstruits.

Les infrastructures à réaliser au stade Iba Mar Diop comportent aussi une salle de judo et un centre médico-social. 

Maquette du stade Iba Mar Diop de Dakar. Illustration fournie

Les artisans attendent leur maison du cuir

Dans son atelier à la Médina, un quartier populeux de Dakar, qu’il partage avec ses autres collègues, Oumar Fall, vaque tranquillement à ses occupations. Il est le président de l’Association des cordonniers du Sénégal, particulièrement ceux de la Médina. Même s’ils ne sont pas encore déguerpis, ils ont reçu l’information que pour les besoins des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, leurs locaux seront réquisitionnés. Mais l’accord est de les reloger dans un autre site appelé « la maison du cuir ». Les artisans de la Médina comptent beaucoup sur cette construction annoncée. « On ne peut pas être déguerpis sans un nouveau point de chute.  Il faut que le comité prenne conscience que nous sommes des travailleurs et que notre activité nous permet de survivre. Nous attendons beaucoup la construction du bâtiment », tonne Oumar Fall.  L’espoir des artisans est plus motivé par la chute de leurs chiffres d’affaires. « Nos commandes sont réduites parce que nos clients pensent qu’on ne pourra pas satisfaire la demande faute de locaux », signale leur président. Alors que les chantiers des JOJ sont engagés, les artisans ne savent pas grand-chose sur le projet de construction de la maison du cuir. « Notre relogement devrait être construite sur l’emprise du stade si l’espace pris par les infrastructures sportives le permet. Pour le moment, on ne sait pas encore ce qu’il en sera comme la pose de la première pierre n’a pas encore eu lieu », affirme Oumar Fall.

Le comité d’organisation des JOJ s’est, quant à lui, engagé à respecter sa promesse. « Tous les artisans qui étaient autour du stade, vont faire l’objet d’un processus de suivi. La maison du cuir va être construite. C’est un bâtiment de quatre étages qui va permettre de reloger toutes les personnes qui avaient des activités professionnelles », s’engage Abdoulaye Kanouté. Pour Babacar Senghor, cette maison du cuir sera bâtie sur une parcelle de 1000 m2 et pourra accueillir les trois cent cordonniers impactés par les jeux. La durée prévue pour la construction de cette maison du cuir est de douze mois. Sa construction n’a pas encore démarré, selon lui, parce qu’elle prend moins de temps que les infrastructures sportives qu’elle va accompagner. Les constructions prévues au stade Iba Mar Diop dureront dix-huit mois.

La fin des travaux est programmée dans le premier trimestre de 2026. Mille trois cent personnes ont été impactées et sont dédommagées à hauteur de 2 milliards de francs CFA.

La fédération de natation veut le centre d’hébergement de la piscine olympique

Comme Iba Mar Diop, l’ambition du CIO est de refaire la piscine olympique de Dakar qui accueillera des compétitions nautiques lors des Jeux olympiques de la jeunesse. La fédération sénégalaise de natation qui y a ses quartiers, espère qu’après 2026, elle aura une infrastructure plus aux normes. « Pour le défi de l’organisation, la rénovation de la piscine olympique nationale permettra à la natation de bénéficier d’une infrastructure sportive de dernière génération. Elle sera certainement beaucoup plus apte, non seulement à abriter des compétitions de natation, mais également à permettre aux clubs et à la fédération de mieux s’entraîner et préparer les compétitions », espère le président Maguette Fatim Dièye.  Pour lui, la fédération  de natation « a aussi une mission d’initiation et d’apprentissage en direction des jeunes ; et la piscine olympique nationale devra aussi jouer ce rôle pour une meilleure lutte contre les noyades ».

Maquette de la piscine olympique de Dakar. Illustration fournie

Le comité d’organisation évoque aussi la construction d’un centre d’hébergement de la piscine olympique.  Pour cette infrastructure, qui a toujours existé de l’avis de Maguette Fatim Dièye et qui n’a jamais profité aux nageurs, il faudrait « qu’un bon usage en soit fait pour le retour du centre international de développement qui a permis à beaucoup de nageurs sénégalais et de la sous-région de performer grâce à la bourse de la fédération internationale de natation (FINA) ». Il explique ainsi que « le Sénégal a abrité de 2019 à 2023 le premier Centre international de développement de la natation de Dakar et le centre d’hébergement a été à l’origine de la discorde, malgré une convention, ayant entraîné le retrait du Centre de Développement par la FINA ».

Dakar 2026 sera l’occasion de faire mieux que les JOJ de Buenos Aires pour les nageurs. « La natation faisant partie des rares disciplines présentes lors des derniers JOJ de Buenos Aires 2018 (Natation 2, Athlétisme 1, Escrime 1), on aura pour objectif de faire mieux que nos deux derniers représentants », a-t-il dit.

Selon Babacar Senghor, l’option est aussi de tout reconstruire à cause des problèmes constatés. « Les deux bassins, celui de compétition et d’entraînement, seront démolis et seront reconstruits avec une nouvelle technologie qui va permettre aux prochains gestionnaires du site de pouvoir économiser la consommation d’eau qui est la problématique majeure sur cette infrastructure », affirme-t-il. 

La consommation d’eau de la piscine sera réduite d’environ 70% en plus d’un bassin de plongeon qui va être remis à neuf au même titre que la pompe et l’alimentation électrique. S’agissant du centre d’hébergement, Babacar Senghor soutient que « sa capacité d’accueil sera pour permettre au gestionnaire futur d’avoir la possibilité de générer  des ressources qui vont faciliter l’entretien ».  Le parc adjacent sera reconfiguré avec l’aménagement d’un terrain de foot et de basketball. La durée des travaux à la piscine est prévue sur une période de 14 mois. La réception est attendue avant fin décembre 2025.

Carte des villes hôtes de la compétition

Dakar 2026 : Les JoJ même dans les quartiers

L’héritage des JOJ est important pour le comité d’organisation et la structure en charge des travaux, AGEROUTE. C’est pourquoi dit Babacar Senghor, « des infrastructures de proximité vont être réalisées dans onze quartiers ». Ainsi, les zones cibles, Yoff,  Sacré-Cœur, les Maristes, Thiaroye-sur-Mer, Guédiawaye, Diamniadio et Saly vont bénéficier de réhabilitation de terrains de football et de basket. Il s’agira aussi de mettre en place un programme d’éclairage et d’aménagements paysagers. La construction de vestiaires et des tribunes sont à réaliser en fonction de l’espace disponible dans les quartiers. En faisant ainsi, l’ambition est également de promouvoir la pratique du sport chez les femmes. 

Pour les infrastructures à réaliser dans le cadre des JoJ, « le maitre mot reste la qualité et la durabilité », s’engage Babacar Senghor.  Pour ce faire, le responsable des travaux indique que « les diagnostics et les études nécessaires ont été faits et les entreprises choisies ont une expérience dans la conception des ouvrages prévus ».

Toutefois, l’entretien futur des infrastructures est source d’inquiétude. Babacar Senghor soutient que dans « la conception, tout est fait pour permettre au gestionnaire d’avoir des ressources facilitant la gestion ».

Diamniadio : Le recours à l’existant

Contrairement à Dakar où le comité d’organisation fait de la reconstruction, le choix sur Diamniadio est de miser sur l’existant qui est : le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le centre des expositions et le centre équestre de la Gendarmerie nationale et l’Université Ahmadou Makhtar Mbow. Toutes ces infrastructures ont été réalisées sous le magistère de l’ancien président Macky Sall. Le Stade du Sénégal-Abdoulaye Wade, est un stade situé à Diamniadio à 36 km de Dakar. Inauguré en août 2018, il doit donc accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse de 2026. Il dispose d’une capacité de 50 000 places. Ce stade accueille les matchs officiels de l’équipe nationale de football du Sénégal. Réalisé dans la nouvelle ville de Diamniadio, il dispose de plusieurs infrastructures connexes. Dakar Arena, d’une capacité d’accueil de 15000 places a aussi été réceptionné en août 2018. Les matchs de basketball s’y jouent.

Ce joyau a remplacé le stadium Marius Ndiaye qui ne répondait plus aux normes car étant construit en 1961 pour abriter les jeux de l’amitié de 1963. Le centre des expositions de Diamniadio, quant à lui, est bâti sur plus de 20000 m² d’espaces d’exposition, six halles de 1400 à 4500 m². Il se trouve à côté du centre de conférences Abdou Diouf  et d’un hôtel, propriété d’une grande chaine d’hôtellerie.

La prestation de serment du cinquième président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, y a lieu le 2 avril 2024. L’autre site à Diamniadio est le centre équestre de la gendarmerie nationale qui va recevoir les épreuves d’équitation. Il est en construction. Pour Dakar 2026, l’université Ahmadou Makhtar Diop (UAM) servira de village olympique. C’est une nouvelle construction qui peut accueillir 30 000 étudiants et est doté d’un campus social intégré de 10 000 lits. Il a été inauguré le 1er décembre 2022 par le président Macky Sall.



Héritage des JOJ: ce que Dakar peut apprendre de Lausanne

La ville de Lausanne en Suisse a accueilli les jeux olympiques de la jeunesse (JOJ)  en 2020.  Ils ont laissé comme héritages des infrastructures : Vortex, l’ancien village olympique et la vaudoise aréna, un complexe sportif évènementiel. Vortex et vaudoise aréna peuvent servir d’exemples à la ville de Dakar qui s’apprête à accueillir les jeux olympiques de la jeunesse en 2026. La vaudoise aréna existait avant les jeux, mais a été reconstruite pour abriter des compétitions.  Elle est un centre à la fois pour la natation, le patinage, le hockey sur glace et d’autres sports. Comme la reconstruction de la piscine olympique de Dakar, les jeux olympiques ont été un catalyseur du projet.  « Sans les jeux de la jeunesse en 2020, la vaudoise aréna allait prendre beaucoup plus de temps à se réaliser. Elle répondait à un besoin évident à Lausanne et dans toute la région après les jeux », dit le syndic (maire) de Lausanne, Grégoire Junod. L’enjeu des jeux olympiques étant de faire des infrastructures utiles après les compétitions, « il faut des installations qui ont un sens, une pertinence dans la durée », recommande Grégoire Junod dessinant la voie à suivre afin que la vaudoise aréna serve d’exemple au Sénégal.  

Grégoire Junod, syndic de Lausanne, devant la vaudoise aréna. Photo Fatou Ndiaye

L’entretien des infrastructures qui seront réalisées reste un défi. La Ville de Lausanne quant à elle, a réglé ce problème. Les recettes de la vaudoise aréna à elles seules, ne peuvent pas assurer la maintenance, mais la municipalité a trouvé la solution. « On a mis le budget qui correspond à l’entretien et à la maintenance du lieu ; ça a été prévu au départ », explique l’édile de Lausanne. Est-ce un choix judicieux d’entretenir des infrastructures sportives avec des fonds de la ville ? En tous cas, Lausanne en a fait une option pour faciliter la pratique de certaines disciplines à ses habitants. « Les infrastructures publiques ne sont jamais rentables, le hockey sur glace en Suisse est un sport très populaire. Aussi, le patinage est inscrit dans le programme scolaire des écoles. On a donc besoin d’une patinoire », estime le maire. Disposer d’une deuxième grande piscine à Lausanne, une agglomération de 400 000 habitants, motive également, « la nécessité d’entretenir à perte la vaudoise aréna dont l’utilité a été démontré après son ouverture », explique Grégoire Junod.  

S’adapter au contexte africain

Autre legs des jeux de la jeunesse à Lausanne, le Vortex, ancien village olympique. Il est  devenu un logement estudiantin pour les étudiants de l’université et de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Il est un complexe comprenant près de 1000 logements avec des cafétérias, une garderie d’enfants et des ateliers de commerce. Le Sénégal, pays à faible revenus, accueille les JoJ de Dakar avec l’ambition de relever le défi d’une première en Afrique. Les investissements faits pour l’organisation des jeux sont-ils opportuns ? Le spécialiste des jeux et professeur d’université à Lausanne, Jean-Loup Chappelet, pense que les investissements « ne seraient pas venus au Sénégal s’il n’y avait eu les jeux de la jeunesse ». Les jeux de Dakar ne doivent pas être une copie des éditions antérieures.  « Il ne faut pas reproduire le modèle occidental qui correspondait au 20e siècle. Il faut trouver des solutions plus adaptées à la situation actuelle », recommande Jean-Loup Chappelet. L’organisation des jeux doit se faire en tenant compte du contexte sénégalais ajoute-t-il. « Pour les autres innovations, c’est au comité d’organisation locale de juger la situation et d’agir en conséquence. Il ne faut pas trop être en avance ou trop décalé ».  Le sens d’organiser des jeux olympiques de la jeunesse en Afrique s’explique par, « un rêve ancien de Pierre de Coubertin, ex président du comité international olympique », explique Jean-Loup Chappelet.  Dakar 2026 peut être l’occasion d’expérimenter, « de nouvelles disciplines », dit-il justifiant cette première édition africaine.

Jean-Loup Chappelet · Professeur à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) de l’Université de Lausanne devant le Vortex. Photo Fatou Ndiaye

 Reconversion des athlètes : Vaud générations champions, un modèle de réussite

Dans le canton de Vaud, des athlètes ont une association, VAUD GÉNÉRATIONS CHAMPIONS,  pour aider les pairs qui ont fini leur carrière sportive. Selon la présidente de l’association, Anne-Sophie Thilo, le choix s’explique par le fait que, « en Suisse rien n’est fait pour aider les athlètes après leur carrière ». Pour pallier cette difficulté,  VAUD GÉNÉRATIONS CHAMPIONS essaye d’établir une collaboration entre les athlètes et leurs partenaires pour faciliter la reconversion. Les aides de l’association aux athlètes sont le remboursement de transports et le financement de la participation à des compétitions internationales, la mise en relation avec des experts, avocats et médecins de sports. Une soixantaine d’athlètes sont appuyés chaque année par l’association. Pour VAUD GÉNÉRATION CHAMPIONS, les difficultés ne manquent pas.  Elles sont principalement liées aux finances, explique Anne-Sophie Thilo.  Les anciens athlètes fournissent aussi des conseils de carrière, mentoring, stages et apprentissages et accompagnement en transition de carrière.

Fatou Ndiaye

Je m’appelle Fatou Ndiaye, je suis journaliste à la rédaction de Sud Quotidien (Dakar, Sénégal). Étant affectée au desk Société et Environnement de ma rédaction, je travaille sur tout ce qui touche à la justice et aux droits humains de manière générale. En tant que militante des droits des femmes, j’accorde une attention particulière à tout ce qui touche les femmes et les enfants dans mon pays. Journaliste spécialisée en environnement, je me passionne aussi à faire des reportages et des investigations sur les impacts des changements climatiques sur les communautés côtières. Les découvertes pétrolières et gazières dans mon pays auront sans nul doute des impacts sur les populations des zones d’emprise. Déjà confrontées à une vulnérabilité, les femmes risquent d’être beaucoup plus affectées et souvent, leur voix n’est pas prise en compte. Je travaille désormais avec des organisations de la société civile au Sénégal afin de mieux porter leurs doléances. Je totalise une dizaine d’années d’expérience dans le journalisme. Au cours de ma carrière, j’ai été récompensée pour des productions que j’ai réalisées.

Sophie Dorsaz

Fatou Ndiaye

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