Un reportage EQDA
Le Burkina Faso est l’un des seuls pays d’Afrique à cultiver des organismes génétiquement modifiés. Depuis 2007, le coton Bt Bollgard II de l’entreprise américaine Monsanto a été introduit dans les cultures burkinabè et représente aujourd’hui près de 70% de la production cotonnière du pays.
Le Burkina Faso est l’un des seuls pays d’Afrique à cultiver des organismes génétiquement modifiés. Depuis 2007, le coton Bt Bollgard II de l’entreprise américaine Monsanto a été introduit dans les cultures burkinabè et représente aujourd’hui près de 70% de la production cotonnière du pays. Qu’est-ce que cette technologie a apporté aux petits paysans? Quels sont les bénéfices et les dangers de la culture des OGM pour le Burkina Faso, premier producteur de coton d’Afrique? Que cherche Monsanto en investissant sa technologie de pointe dans les champs d’un pays qui figure parmi les plus pauvres du monde? Cette série de reportages a été réalisée dans le cadre de l’opération « En quête d’ailleurs »: Mondialisation, les petits paysans en péril.
Deux invités réagissent à des extraits de reportages diffusés durant la semaine:
– Hervé Vanderschuren: Leader du groupe de recherche sur le manioc à l’EPFZ et professeur de génétique végétale à l’Université de Liège, Gembloux Ag BioTech (Belgique). Ses activités de recherche sont dédiées à l’amélioration génétique du manioc et la caractérisation des mécanismes de résistance naturelle aux stress biotiques et abiotiques. Son équipe de recherche est également très active dans le domaine du transfert technologique vers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud.
– Fernand Cuche: Homme politique, ancien Président de stopogm et paysan.
Ecoutez le reportage radio de Véronique Marti :