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Les déçus du miracle

Les déçus du miracle

Un reportage EQDA

Le Burkina compte 350’000 chefs d’exploitations cotonnières. Selon Karim Traoré, président de l’Union des producteurs de coton, ce sont 5 à 6 millions de personnes qui vivent directement ou indirectement du coton dans le pays.

Le Burkina compte 350’000 chefs d’exploitations cotonnières. Selon Karim Traoré, président de l’Union des producteurs de coton, ce sont 5 à 6 millions de personnes qui vivent directement ou indirectement du coton dans le pays. Le tiers de la population. L’introduction en 2008 du « Bollgard II », le coton transgénique de Monsanto, a boosté la production et fait grimper la quantité de surfaces ensemencées. Mais certains agriculteurs regrettent aujourd’hui d’avoir choisi les OGM et renoncent à la culture du coton. D’autant que la fibre obtenue est plus courte qu’avant et a perdu de sa valeur sur le marché mondial.

A lire également : « Le Burkina Faso prend ses distances avec Monsanto », un article de Jeune Afrique (21 juillet 2015)

Ecoutez le reportage radio de Véronique Marti :

Les déçus du miracle

Véronique Marti

Je suis journaliste radio et photographe. Après une formation à l’école des Arts appliqués de Vevey, j’ai travaillé à la Télévision Suisse Romande avant de rejoindre la Radio Suisse Romande en 2001. C’est une même envie de reportage au plus près du réel qui m’anime dans mes travaux photographiques ou radiophoniques. Je coproduis depuis 2012 le magazine quotidien de société «Vacarme» sur la Première de la RTS, et co-publierai à l’automne 2015 un livre sur la traversée de la Russie par la route, aux éditions Slatkine, «La Transsibérienne»

Larissa Tiendrébeogo

Larissa est présentatrice et reporter radio au Service Informations et Reportage de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) depuis fin 2013. Elle est sortie major de sa promotion de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) à Ouagadougou, ville où elle a suivi l’université de 2007 à 2011. Larissa est née en Côte d’Ivoire en 1986 où elle a vécu une dizaine d’années avant de rentrer « au pays ». Elle est mariée et maman d’une fillette de quatre ans et demi.

Véronique Marti

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